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Maladie de système, Médecine interne

Publié le 03 fév 2010Lecture 2 min

La sclérodermie systémique, une maladie auto-immune ?

Pr Yannick Allanore
Les travaux de recherche fondamentale ont été nombreux avec deux présentations en communication orale dans le cadre de séances plénières.
Tout d’abord, l’équipe de Houston a présenté la première analyse génomique globale par étude d’association qui compare les fréquences de marqueurs génétiques répartis sur l’ensemble du génome à partir de 1 500 malades Caucasiens et 3 600 contrôles venant de travaux réalisés dans d’autres maladies. Le résultat principal a été la très forte association avec HLA comme dans de nombreuses maladies auto-immunes. Très peu de gènes en dehors de HLA sont apparus significatifs mis à part un gène connu pour être dans la même région que IRF5, et qui a été récemment identifié comme étant fortement associé à la maladie. Ces résultats conduisent au paradoxe de renforcer la composante autoimmune en raison de l’association avec HLA, sans mettre en évidence certains gènes d’autoimmunité qui sont, eux, trouvés par cette stratégie dans des maladies telles que le lupus. L’hétérogénité de la maladie pourrait contribuer à diminuer les capacités d’identification de ces gènes et des études de plus grandes ampleurs ou de type méta-analyses seront nécessaires. L’étude de biopsies cutanées et de culture de fibroblastes a confirmé un rôle probable des interférons qui pourrait en partiedépendre des TLR3 et a montré que l’activation du TGF-bêta semblait indépendante de cette activation de l’interféron. Interféron de type 1 et TGF-bêta seraient-ils les 2 cytokines clés de la sclérodermie ?

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