64e réunion de l'American Academy of Dermatology. La place des cosméceutiques avant et après « le resurfacing »

Pour Zoé Draelos, l'acide salicylique est particulièrement intéressant pour obtenir l'exfoliation souhaitée avant un peeling par exemple surtout en cas de peau grasse. Il peut être utilisé sur les peaux réactives (rosacée) et peut également être appliqué après le geste, à moindre concentration, alors que l'acide lactique se révèle plus irritant. La restauration de la barrière cutanée est une étape très importante qui doit suivre toutes les procédures de resurfacing : elle fait appel à des crèmes à base de vaseline, de paraffine, d'huile minérale, et d'huile de pépins de raisins. Quant à l'optimisation de la cicatrisation elle a fait l'objet de nombreuses recherches qui ont abouti à mettre au point différents topiques revendiquant cette action et contenant de l'acide hyaluronique, de la glycérine, ou encore des céramides qui ont la capacité de favoriser la rétention d' eau au niveau de la peau. Les structures multilamellaires utilisées (de préférence aux liposomes) améliorent la rémanence de ces crèmes. Enfin, pour normaliser la jonction dermo-épidermique ce sont les rétinoïdes qui entrent en jeu : acide rétinoïque, rétinaldéhyde, rétinol ou esters de vitamine A, selon un classement allant du plus au moins efficace mais aussi du moins bien toléré au mieux toléré.