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Plaies et cicatrisation

Publié le 17 juin 2012Lecture 2 min

Au rayon des nouveautés

Dr Catherine Griffart
Tout congrès se doit de consacrer une session (généralement intitulée quoi de neuf ?) aux derniers développements concernant le thème abordé. La 16e conférence plaies et cicatrisations n’a pas dérogé à la règle. Et Luc Teot s’est attelé à un tour d’horizon (1) sur les nouveautés en matière de traitements locaux des plaies dont voici quelques exemples.
Pas si récente en fait, la thérapie par pression négative (TPN) a fait l’objet du plus grand nombre d’innovations en 2011, lesquelles ont concerné les pompes (pressions d’aspiration variables, modes continu ou alternatif) et  les matériaux au contact de la plaie : gaze, mousse, hydrogel, polyacrylate.  Plusieurs appareils ont été commercialisés en France (Pico®, Avance®, Snap®, VAC Ulta®, VAC Vial®) et d’autres vont l’être prochainement. Il faut également noter l’apparition d’un système de TPN tout spécialement conçu pour aider à la cicatrisation des incisions à risque de complications postopératoires (Prevena®). Côté pansement, il faut signaler l’arrivée de Tubifast 2 TM Way Stretch, bandage tubulaire capable de s’allonger dans le sens de la longueur et de la largeur, offrant une plus grande liberté de mouvements aux patients et donc un plus grand confort. Il a en particulier été testé chez des enfants atteints d’épidermolyse bulleuse (2) où il offre une alternative de choix aux pansements classiques souvent difficiles à poser, sources de macération, de limitation de la mobilité, de striction au niveau des articulations et donnant un « aspect momifié ».  A l’inverse, Tubifast est facile à poser, sans douleur ni à la mise en place ni au retrait et assure un aspect esthétique optimal. Destinée aux plaies souillées, contaminées ou infectées, la gamme de pansements Cutimed Sorbact MC a un mécanisme d’action qui repose sur le chorure de dialkyl carbamoyle (DACC), substance hydrophobe dont est imprégnée leur support. Celle-ci permet l’adhérence et la capture des micro-organismes à la trame du pansement.  Toujours dans la même indication, la première pâte contenant de l’argent a été récemment mise sur le marché en France (Askina Calgitrol pâte). Bien sûr les pansements à base d’inhibiteurs de métalloprotéases, l’électrostimulation, la larvothérapie, la détersion par le WoundWand (Arthrocare) et les ultrasons confirment leur intérêt tandis que les améliorations techniques  sont incessantes pour les hydrocellulaires.

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