Intérêt de l’IRM pour l’évaluation de l’extension locale des dermatofibrosarcomes

L’IRM est considérée dans certaines études préliminaires comme l’examen de choix à réaliser avant l’exérèse. E Maubec et coll. ont voulu vérifier l’intérêt de cette approche chez 9 patients (dont 5 hommes). Localisés au niveau du tronc (n=5), de la tête et du cou (n=2) ou de la vulve (n=2), les DFS avaient pour une majorité déjà récidivé, le premier diagnostic ayant été posé en moyenne 18 ans auparavant. Les clichés d’IRM ont été évalués, de manière indépendante, par deux radiologues qui n’avaient aucune connaissance du dossier clinique ou histopathologique. Ils ont apprécié la profondeur de la tumeur (par rapport au fascia), son diamètre le plus large (selon les critères RECIST) et le signal tumoral en pondération T1 et T2. La largeur de la tumeur a été estimée respectivement à 6 cm, 7 cm et 4 cm respectivement  par l’examen clinique, radiologique et macroscopique. La tumeur était profonde dans deux cas et superficielle dans 5 autres cas, modérément intenses en pondération T1 et fortement à modérément intenses en pondération T2. Quant à l’extension de la tumeur, l’IRM et l’histologie aboutissaient aux mêmes constatations dans 6 cas. Les auteurs concluent que l’IRM pré-opératoire approtent des éléments intéressants notamment dans les tumeurs étendues et/ou récurrentes.