Que reste-t-il de la photothérapie ?

A domicile Pour pallier la première de ces difficultés la photothérapie à domicile pourrait être une alternative. Une étude récente publié dans le British Medical Journal (Koek MBG et coll. BMJ 2009; 338; b1542) montre que les résultats des séances UVB effectuées à domicile ne sont pas inférieurs à ceux des séances faites en milieu hospitalier mais que les patients jugent les premières moins contraignantes et ont une meilleure qualité de vie. Réduire le risque carcinologique De nombreuses propositions ont été faites pour tenter d’améliorer la tolérance carcinologique de la photothérapie. La balnéothérapie est l’une d’entre elles qui permet de diviser par 4 ou 5 la dose d’UVA administrée avec une efficacité maintenue. Diverses  associations à d’autres traitements systémiques sont également possibles avec l’objectif de réduire la toxicité à la fois de la photothérapie mais aussi de la molécule utilisée. La plus classique d’entre elles est celle qui combine la photothérapie (PUVA ou UVB à spectre étroit) aux rétinoïdes : elle diminue le risque de carcinomes cutanées pendant toute la durée de l’administration du dérivé de la vitamie A acide. Ce dernier est habituellement l’acitrétine (0,75 mg/kg/j) mais l’isotrétinoïne (1 mg/kg/j) peut également être utilisée avec des résultats similaires et moins de contraintes pour les femmes en âge de procréer. Le méthotrexate peut aussi être combiné à la photothérapie mais pas la ciclosporine (danger carcinologique majoré). Enfin, on dispose encore de peu de données sur les associations avec les biothérapies.