Publié le 03 fév 2009Lecture 1 min
Le rituximab : un espoir à confirmer dans le syndrome de Gougerot-Sjögren
Dr Y. Allanore
Plusieurs études ouvertes ont récemment été rapportées sur les effets potentiels du rituximab au cours du syndrome de Gougerot- Sjögren primaire. Une équipe hollandaise1 a présenté des résultats intermédiaires d’un essai randomisé et contrôlé réalisé chez 29 malades.
La dose de rituximab a été de 1 g à J1 et J15 avec 100 mg de méthylprednisolone et aussi une corticothérapie orale diminuée de 60 à 15 mg/j à J5. Le critère principal était la mesure du flux salivaire stimulé. La sécrétion salivaire a augmenté à 12 semaines dans le groupe traité (de 0,77 ± 0,69 ml/ min à 0,87 ± 0,87) alors qu’elle a diminué dans le groupe placebo (de 0,45 ± 0,25 ml/min à 0,28 ± 0,17 ml/min), l’EVA de la sécheresse oculaire s’est également améliorée et le taux de facteurs rhumatoïdes IgM s’est abaissé. Les résultats à plus long terme seront importants mais ces premières données suggèrent une efficacité sur le syndrome sec. Il restera par ailleurs à évaluer l’effet sur les manifestations systémiques.
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