Tendances à la hausse pour le taux de guérison des ulcères de jambe

Il semble que oui, si l’on en croit les résultats d’une enquête observationnelle prospective (enquête OPUS pour Observatoire Prospectif des plaies chroniqUes Suivies à long terme) menée par 439 médecins libéraux ou hospitaliers chez des patients porteurs d’ulcères de jambe et suivis jusqu’à épidermisation ou jusqu’à 24 semaines. Dans tous les cas, un traitement par pansement Cellostart NOSF a été initié. Parmi les 1 505 sujets inclus (30,5 % en milieu hospitalier, 60,5 % en libéral), 34,4 % avaient plus de 80 ans, 63,7 % étaient des femmes et 21,1 % étaient diabétiques. Dans près de deux tiers des cas (64,4 %), il s’agissait d’ulcère variqueux, 19,6 % étaient mixtes, 9,6 % artériels et 7 % post phlébitiques. Les lésions évoluaient depuis plus de 6 mois dans un tiers des cas et il s’agissait d’une récidive pour près de la moitié des patients. Le score PUSH prenant en compte la surface de la plaie, l’importance des exsudats, la qualité du lit de la plaie a été déterminé lors de chaque consultation au cours du suivi. Les ulcères vus en milieu hospitalier étaient significativement plus graves que ceux pris en charge en milieu libéral. La durée médiane de suivi a été de 64 jours avec alors un taux de fermeture d’ulcère de 27,3 % en milieu hospitalier et de 56,3 % en libéral. Pour les 910 patients qui ont été suivis au moins 3 mois, les taux de fermeture sont de 61 % (hôpital), et de 83,4 % (exercice libéral). Le score PUSH est apparu prédictif de la fermeture de l’ulcère. Ces résultats montrent que la prise en charge actuelle des ulcères de jambe a considérablement amélioré leur pronostic.