Publié le 22 oct 2009Lecture 1 min
Un nouvel additif du caoutchouc responsable d’allergie aux gants médicaux !
Dr Geneviève Démonet
La fréquence de l’allergie aux gants en latex a amené l’utilisation de gants hypoallergéniques par le personnel soignant. Si les allergènes classiques font dès lors moins parler d’eux, de nouvelles sensibilisations peuvent faire leur apparition… C’est ce que montre une étude transversale menée en Tunisie chez 300 personnes travaillant au CHU de Monastir et comportant un questionnaire, une consultation en dermatologie et la pratique de tests épicutanés (batterie standard européenne, batterie caoutchouc et gants utilisés).
Sur les 300 personnes examinées (d’âge moyen 38 ans et sexe ratio de 1,30), 13 avaient un eczéma de contact aux gants médicaux, soit une prévalence de 4,3 % (4,27- 4,323). La prévalence des sensibilisations aux additifs des gants était de 2 % pour 1,3-Diphénylguanidine, 1,6 % pour benzothiazoles, 1,32 % pour thiuram, 0,66 % pour N-cyclohexyl-thiophthalimide, 0,66 % pour hexaméthylènetétramine, 0,33 % pour dibutylthiourée et 0,33 % pour diéthyldithiocarbamate de zinc. L’allergène le plus fréquent était donc le 1,3 –Diphénylguanidine avec 2 % des cas. L’étude de l’IVDK (Réseau d’Information des Services de Dermatologie) avait précédemment trouvé un taux comparable de 1,9%. Dans 6 cas sur 13 la seule batterie standard ne permettait pas de faire le diagnostic d’allergie au caoutchouc par sensibilisation au 1,3 –Diphénylguanidine. Ce travail confirme l’émergence de cet additif du caoutchouc et la nécessité d’ajouter le 1,3 –Diphénylguanidine à la batterie standard européenne sous peine d’ignorer de réelles allergies aux gants médicaux.
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